49.3 ou pas : on continue la lutte !
NON aux violences policières !
« Le service d’ordre intersyndical a été violemment et délibérément agressé par la police », a affirmé dans un communiqué Laurent Feisthauer, responsable de la CGT 67
Depuis l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution pour
faire passer une loi par la force, les jeunes ont rejoint en nombre les cortèges
de l’intersyndicale.
Les jeunes femmes sont à la pointe de l’évolution de la société
et sont très présentes dans les manifestations.
Le combat n’est plus uniquement celui des retraites ; les
problématiques sociales ont pris le dessus. On l’a vu à Sainte-Soline, les gens
commencent à perdre patience. Plusieurs causes se rejoignent. Il y a aussi la
question du partage de l’eau qui bénéficie à une poignée de personnes.
On a observé que la mobilisation se déroule aussi bien dans les
petites villes et les villes moyennes.
À Strasbourg, les jeunes scandent : « la rue, elle
est à nous ! » Certains manifestants brandissent des pancartes
originales : « l’heure de l’Osterputz [nettoyage de printemps]
a sonné » !
Les policiers militarisés sont de plus en plus nerveux, voire violents
et interviennent avec brutalité en obéissant à une tactique consistant à
fragmenter en plusieurs groupes la tête de la manifestation ; pratique
observée à Paris, Strasbourg, Rennes, Nantes, Toulouse et Lyon.
Une vingtaine d’avocats parisiens a déposé, vendredi 31 mars, « une
centaine » de plaintes pour « atteinte arbitraire à la liberté
par une personne dépositaire de l’autorité publique » ; ils entendent
ainsi dénoncer les « arrestations arbitraires » lors de plusieurs soirées
de mobilisation spontanée dans les rues de la capitale.
Une avocate membre du « Collectif d’avocats » a
dénoncé des gardes à vue ayant pour but de « dissuader les gens de
retourner en manifestation », mais aussi de les « ficher »,
en les soumettant à une prise d’ADN et d’empreintes digitales.
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intégrées.
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