NON à la peine de mort en Iran !
Le 16 septembre 2022, Gina Mahsa Amidi, une jeune femme Kurde de
22 ans, est morte aux mains de la police des mœurs. Et ce même jour, l’Iran
s’est enflammé. Les femmes d’Iran, rapidement rejointes par les iraniens, ont
pris d’assaut les rues et brûlé leurs voiles autour du slogan féministe Kurde
« Femme Vie Liberté », un slogan qui n’est porteur d’aucune idéologie
mais appelle à s’unir sans distinction de genre, de génération, de langue, de
religion, d’appartenance ethnique pour renverser le régime théocratique qui
terrorise les peuples d’Iran depuis des décennies. À cette rébellion de la
jeunesse, le régime en place et son bras armé des Gardiens de la Révolution ont
répondu par un déferlement de répression et de violence : arrestations et
emprisonnements massifs, tortures et, depuis janvier 2023, des exécutions par
pendaison au petit matin, à l’heure de la prière, au rythme d’une exécution
toutes les 6 heures.
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