Justice & Libertés lutte contre l'extrême droite, la diffusion et la banalisation de ses idées, contre toutes les formes de racisme et de discrimination; défend le principe de laïcité, le vivre ensemble dans la diversité; dénonce les atteintes aux droits et les contrôles au faciès, l'état d'urgence et le traitement honteux des exilés et des réfugiés
vendredi 30 mars 2018
jeudi 22 mars 2018
Reportage. #Strasbourg a manifesté le 22 mars 2018 pour la défense du service public
Communiqué commun des syndicats
Elles expriment leur incompréhension et leur indignation face au silence du gouvernement qui ne respecte pas les obligations légales de négocier dans le cadre du préavis de grève. Elles rappellent leurs revendications pour la défense de la fonction publique, du statut général des fonctionnaires, des emplois publics et pour l’augmentation des salaires des agents publics.
A l’inverse des orientations inquiétantes portées par le gouvernement ainsi que celles contenues dans le programme « Action publique 22 », la qualité des services publics à rendre aux usagers sur l’ensemble du territoire, la défense de l’intérêt général, nécessitent un plan ambitieux de créations d’emplois qualifiés pérennes et de qualité dans les nombreux services qui en ont besoin, une plus grande reconnaissance du travail et des missions exercées par les agents-es et une amélioration significative de leurs salaires. Elles nécessitent aussi des discussions pour un nouveau plan de titularisation des contractuel-es et de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension.
Elles engagent les personnels à tout mettre en œuvre pour réussir la journée du 22 mars 2018 et à débattre dans l’unité la plus large possible des perspectives à venir. Elles tiendront une conférence de presse unitaire le 16 mars 2018 à 10 h 00 pour indiquer les avancées de la mobilisation. Fait à PARIS, le 6 mars 2018
Album photos de la manifestation
Vidéo du défilé des manifestants
Manifestation des jeunes : "On est en guerre contre le capital"
Occupation du Palais U par des étudiants (Info de FR3)
dimanche 18 mars 2018
Reportage. #Strasbourg, le 17 mars 2018. Non à la loi "Asile et Immigration". Oui à la France des Droits de l'Homme
Nous disons non au projet de loi
«Asile et Immigration».
Oui à la France des
Droits de l'Homme
Le 17 mars 2018, le
collectif Justice &
Libertés a appelé à un rassemblement afin de dénoncer le
projet de loi «Asile et Immigration» qui s'attaque aux fondements mêmes des
principes républicains de liberté, égalité, fraternité.
Le maître mot de ce
projet est la «réduction des délais».
Comme le répète le ministre de l'intérieur Gérard
Collomb, il s'agit de faire tenir l'ensemble de la procédure de demande
d'asile en six mois.
Selon Jacques
Toubon, le Défenseur des droits, «Nous devons la vérité au pays : la situation
n'appelle pas de loi nouvelle. Le solde migratoire reste le même depuis des
années, comme le montrent les données de l'INED et de l'INSEE. Le nombre
d'entrées et de sorties varie légèrement d'une année sur l'autre, mais ne
s'apparente en rien à une «crise» qui nécessiterait de légiférer rapidement. Ce
qui m'oblige à conclure que ce texte n'a pas été écrit par un besoin de la
société mais pour répondre à l'opinion publique».
Pour nous, le pouvoir Macron
n'a pas cédé à l'opinion publique mais à la «droite dure» revancharde et à
l'extrême droite fasciste. CQFD.Album photos du rassemblement
(Merci Gaston)
Discours de Perrine (UJFP + CJACP)
Discours de Jean-Marc (Comprendre & s'Engager
Discours de Martine (POI)
Discours de Jean-Michel (PG et membre du
Comité de vigilance)
jeudi 8 mars 2018
Reportage. #Strasbourg. Le 8 mars 2018. Journée internationale de la lutte des Femmes pour leurs droits
Les luttes
féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l'égalité
entre les femmes et les hommes. Mais, cette égalité est loin d'être effective.
C'est pourquoi la journée du 8 mars ne se «fête» pas et n'est pas la «journée
de la femme» mais bien celle de lutte pour les droits des femmes !
Elles dénoncent les
violences sexistes et sexuelles à la maison, dans l'espace public, au travail.
Elles condamnent la précarité, la pauvreté, le chômage. Elles refusent
l'inégalité au travail en terme de salaires, d'accès à l'emploi, de carrière, de temps de travail.
Cette liste non
exhaustive montre qu'il s'agit bien d'un système social derrière ces inégalités.
Album photos
Discours d'Odile Agrafeil, de la CGT
vendredi 2 mars 2018
Texte unitaire d'appel au 8 mars 2018
Texte unitaire d’appel au 8 mars 2018
Nous appelons à l'action et à la grève pour les droits
des femmes le 8 mars.
Les
luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers
l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est loin d’être
effective. C'est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête »
pas et n'est pas la « journée de la femme » mais bien celle de lutte
pour les droits des femmes ! Le 8 mars est une journée internationale de
convergence de toutes nos luttes, celles des femmes d'ici et d'ailleurs.
L'égalité entre les femmes et
les hommes est pour nous incontournable : elle participe du progrès
social. Laisser perdurer les inégalités, s'exercer les violences contre les
femmes et les filles, c'est porter une responsabilité sur le fait que les idées
rétrogrades progressent, que le patriarcat perdure. Et nous ne cesserons pas de
le répéter : la « cause des femmes » n'est ni secondaire, ni une
opération de communication. Elle ne se limite pas à féminiser les postes de
direction en oubliant la majorité des femmes scotchées au plancher collant des
temps partiels et de la précarité. Elle demande outre une volonté politique de
tous les instants, des moyens humains comme financiers importants pour y
parvenir et des sanctions contre les employeurs qui ne respectent pas l’égalité
professionnelle. Notre constat est sans appel : le gouvernement français
ne les a jamais mis en place. Le patronat met toute son énergie à combattre
toute mesure contraignante. Et c'est ainsi qu'en 2018, l'urgence à obtenir
l'égalité est toujours là.
Les femmes sont nombreuses à
se mobiliser. Elles dénoncent les violences sexistes et sexuelles à la maison,
dans l'espace public, au travail. Elles alertent sur les stéréotypes de genre
toujours persistants dans les médias, à l'école, dans la vie publique et
privée. Elles condamnent la précarité, la pauvreté, le chômage. Elles refusent
les inégalités au travail en termes de salaires, d'accès à l'emploi, de
carrière, de temps de travail. Et elles rappellent les conséquences de toutes
ces inégalités sur le montant des retraites. Elles dénoncent les conséquences
de la répartition inégalitaire des tâches domestiques sur la vie des femmes.
Elles luttent contre les remises en cause du droit à l’avortement, à l'accès à
la contraception. Elles exigent la garantie de services publics pour toutes et
tous, des services à développer et équilibrer sur l'ensemble des territoires,
de la petite enfance à la perte d'autonomie. Elles combattent la lesbophobie et
tous les stéréotypes relatifs à toute autre catégorie discriminée. Elles
soutiennent les migrantes et réfugiées. Elles n'admettent pas les
discriminations, comme celles visant les femmes handicapées...
Cette liste, bien longue,
montre qu'il s'agit bien d'un système social derrière toutes ces inégalités.
Cette domination, nous la refusons et la refuserons. Jusqu'à ce qu'elle cesse.
Et pour cela, nous appelons à agir sur tout le territoire, par des actions de
grève, des débrayages, des rassemblements, des manifestations. L'égalité entre
les femmes et les hommes est une question de justice sociale et de démocratie.
C’est un levier pour gagner l’émancipation de toutes et tous.
C'est pourquoi nous appelons
toutes nos organisations à préparer dès à présent les mobilisations du 8
mars 2018 sur l'ensemble des territoires.
Inscription à :
Articles (Atom)