Samedi 30 janvier 2021
Manifestation contre le projet de loi « sécurité globale »
Récit de la manifestation du 30 janvier 2021
Deux
camarades, chargés par la coordination, avaient négocié dur avec la préfecture
qui voulait imposer son parcours aux manifestants. Dans une ambiance on ne peut
plus détestable, les camarades ont
réussi à imposer le parcours décidé par la coordination, par l’avenue des
Vosges et la place des Halles ; il fallait tout de même éviter le centre-ville.
Au départ
de la place de la République, nous étions plus d’une centaine de manifestants
sous une pluie battante. Au cours de la manifestation, les retardataires ont rejoint le cortège.
Place de la
gare, plus d’une centaine de jeunes « teufeurs » (sans leur fourgonnette
sono, interdite par la préfecture), en rage contre le pouvoir Macron et le
capitalisme, ont rejoint la manifestation. Chantant et dansant « contre le
pouvoir Macron », les violences policières, l’injustice sociale (« police
partout, justice nulle part »), ils ont mis beaucoup d’ambiance. Chauffés
à blanc, les manifestants ont fait une pause place des Halles face aux CRS qui bloquaient
le passage par le centre-ville.
Finalement,
dans une ambiance festive, les manifestants sont arrivés place de la République, « terminus »
de la manifestation. Les manifestants, jeunes et vieux, ont eu l’occasion de
fustiger, une fois de plus, la société capitaliste inégalitaire et l’injustice
sociale.
Rendez-vous
est pris pour une nouvelle manifestation samedi 13 février, place de la
République.
Clic ([ICI])
pour consulter l’album photos
Samedi 16 janvier 2021
APPEL DE LA COORDINATION DE #STRASBOURG
Continuons
en amplifiant la mobilisation jusqu'au retrait du projet de loi !
Ce projet de loi vise à restreindre non seulement la liberté de la presse,
mais celle de toutes les citoyennes et citoyens. Il constitue une menace sans
précédent pour nos libertés publiques et fondamentales en France : manifester,
filmer les violences policières, informer, révéler, commenter, critiquer.
Nous sommes aussi opposés à l'utilisation généralisée des drones et à la
centralisation des caméras-piétons, qui ouvrent des perspectives de
surveillance sans précédent, particulièrement menaçantes pour l'exercice des
droits et libertés fondamentaux.
Les pouvoirs des agents de sécurité privée seront également étendus, une
forme de sous-traitance des missions de police, censées être sous le contrôle
public !
De plus, nous n'avons aucune certitude sur la manière dont nos données
numériques seront utilisées. Qui les détiendra, les "contrôlera", et
dans quelles limites de temps ? Et ce ne sont pas les seules mesures
liberticides contenues dans cette loi !
Clic ([ICI]) pour consulter l’album photos du samedi 16 janvier 2021.
Clic ([ICI]) pour consulter la vidéo de la manifestation du samedi 16 janvier 2021
Samedi 9 janvier 2021
Retrait total du projet de loi « sécurité globale »
Justice pour le
victimes :
· Des enquêtes approfondies sur les violence policières et
jugements par les tribunaux compétents indépendants
· Dissolution de l’IGPN soumis au ministère de l’intérieur (l’objectif :
blanchir les policiers violents et dédouaner les responsables)
· Non a cette répression dite « loi de sécurité globale »
(Tract diffusé par les gilets jaunes)
Clic ([ICI]) pour consulter l'album photos
Clic ([ICI]) pour voir le défilé des manifestants + Mots d'ordre
Samedi 19 décembre 2020
APPEL DE LA COORDINATION DE #STRASBOURG
Continuons en amplifiant la mobilisation jusqu'au retrait du projet de loi !
Ce projet de loi « sécurité globale » vise à restreindre non
seulement la liberté de la presse, mais celle de toutes les citoyennes et
citoyens. Il constitue une menace sans précédent pour nos libertés publiques et
fondamentales en France : manifester, filmer les violences policières,
informer, révéler, commenter, critiquer..
Nous sommes aussi opposés à l'utilisation généralisée des drones et à la
centralisation des caméras-piétons, qui ouvrent des perspectives de surveillance
sans précédent, particulièrement menaçantes pour l'exercice des droits et
libertés fondamentaux.
Les pouvoirs des agents de sécurité privée seront également étendus, une
forme de sous-traitance des missions de police, censées être sous le contrôle
public !
De plus, nous n'avons aucune certitude sur la manière dont nos données
numériques seront utilisées. Qui les détiendra, les "contrôlera", et
dans quelles limites de temps ?
Et ce ne sont pas les seules mesures liberticides contenues dans cette loi !
l’album photos
Clic ([ICI]) pour voir la vidéo
du défilé (+ mots d’ordre)
Stop loi « sécurité globale »
L’épidémie n’est pas encore éradiquée qu’Emmanuel Macron pense
aux présidentielles de 2022. Il pense pouvoir gagner les prochaines
présidentielles s’il adopte une posture martiale et régalienne.
Il charge son ministre de l’intérieur de mener la charge, d’abord
contre les citoyens de confession musulmane, ensuite contre les institutions
républicaines dont la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
Son projet de loi « sécurité globale », en particulier
le fameux article 24, a pour objectif de couvrir les violences policières.
Au-delà de l’article 24, les articles 20, 21 et 22 portent
respectivement sur l’élargissement du cadre juridique de la vidéosurveillance,
de l’usage des drones (confié à des sociétés privées) et des caméras piétons
dans l’espace public.
La police nationale (150 000), et les police municipales (30 000),
seront associées aux 170 000 employés des sociétés privées de sécurité. L’État
pourrait disposer d’environ 350 000 membres des forces de maintien de l’ordre
et de sécurité intérieure, sans compter les 99 000 militaires de la
gendarmerie nationale.
Grâce à la loi « sécurité globale », l’État pourrait
avoir à sa disposition répressive, au quotidien, pas loin d’un demi-million d’agents
du maintien de l’ordre et de la sécurité intérieure, soit un potentiel ratio d’environ
un fonctionnaire des forces intérieures pour 150 habitants (contre un pour 281
en 2018), la France devenant le premier pays sécuritaire de l’Union européenne.
C’est la « policisation » de la société au détriment
des libertés publiques de manifestation, de libre circulation des personnes et
de respect de la vie familiale et sociale, à l’instar des mesures de sûreté
collective imposées, depuis mars 2020, pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.
Autrement dit, c’est le glissement de l’état d’urgence sanitaire
à l’état d’urgence sécuritaire.
Si la loi « sécurité globale » est adoptée telle
quelle, nous finirons par vivre dans une société policière, obligés de nous déplacer
munis d’une attestation de déplacement, soumis à des couvres feux permanents, interdit
de manifester, voire de faire grève.
Cette loi de « sécurité globale » est scélérate et nous devons la combattre de toute notre force.
Clic ([ICI]) pour voir l’album photos
Clic ([ICI]) pour voir la vidéo.
Clic ([ICI]) pour écouter les discours.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire