Dimanche le 19 mars 2017, nous étions des milliers de manifestants à crier notre colère contre les violences policières. C'est le seul moyen de nous faire entendre. Voici les faits :
«Un par mois. C'est,
en moyenne, le nombre de pères, de frères, de fils que nous perdons à cause de
la brutalité des forces de l'ordre. Une brutalité qui prend plusieurs formes :
des techniques de pliage qui conduisent à l'asphyxie des victimes aux coups de
poings, de balles ou de Taser qui, dans les pires des cas, s’avèrent mortels.
Régulièrement depuis plus de 40 ans, les nôtres sont ainsi tués par
l’État Français, aux mains de ceux que l'on appelle ironiquement les
"gardiens de la paix". Régulièrement depuis plus de 40 ans, c’est
l'impunité la plus abjecte et les campagnes de criminalisation qui répondent
aux mobilisations de celles et ceux qui
réclament vérité et justice pour leurs morts. L'acharnement policier,
judiciaire et politique contre la famille Traoré, à qui nous exprimons toute
notre solidarité, en est la preuve. À chaque fois, c’est la même histoire.»Quelques images de la manifestation du 19 mars
Quartiers en colère
Le défilé
Le défilé parisien du 19 mars 2017
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